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The principle recommendations stemming from the Interactive Forest Atlas focus on the policies and actions that the Gabonese forest administration might undertake, alongside those which already exists, in order to make sustainable forest management a reality.

Recommendations include:

• Normalize procedures and harmonize the tax system to encourage sustainable use of the resource and full participation
• Implement veritable decentralization of forest resource management in partnership with stakeholders to ensure that the national working group serves as a forum for innovation sharing, forest management, information capacity building on forest management, and evaluation methods
• Put in place the necessary institutional structures to: a) better define informational needs on the national scale; b) calibrate data and protocol measures; c) facilitate access to data; and d) develop standards and best practices on sustainable management, goods, and services
• Reinforce national capacity through stakeholder training – focusing on the collection, storage, and processing of data received from national technical institutions, private operators, NGOs, and representatives of civil society
• Ensure that universities and technical institutes are using the most up-to-date forest information, and encourage national and international bodies to carry out research on indicators which are difficult to measure
• Employ standardized criteria and indicators as a base of national information on sustainable forest management

Les principales recommandations suivantes concernent les procédures et les actes administratifs, les aspects organisationnels et le développement de partenariats pertinents que l’administration forestière gabonaise doit prendre en complément de ceux déjà existants afin que le processus de la gestion durable devienne une réalité pour l’ensemble des acteurs. Elles concernent aussi les protocoles d’inventaires, de collecte et de traitement des données permettant de s’assurer de la qualité, la fiabilité, l’exhaustivité et la cohérence des données ainsi que des informations produites.

Il s’agit de :

• normaliser les procédures et harmoniser la fiscalité afin d’inciter les acteurs à un engagement véritable et soutenu sur le terrain permettant d’éviter une foresterie à plusieurs vitesses;
• développer le concept de décentralisation en partenariat entre acteurs (collaboration technique)en faisant en sorte que le groupe national de travail (GNT) serve de forum ou de plate forme pour le partage des innovations, la promotion de l’aménagement des forêts, à l’amélioration de la capacité d’information sur l’aménagement durable des forêts ainsi que les méthodes d’évaluation.
• mettre en place une organisation hiérarchique à plusieurs niveaux qui aurait pour mission de (i) mieux définir les besoins en informations sur le plan national, (ii) calibrer les données et protocoles de mesure, (iii) faciliter l’accès aux données issues des technologies d’observation de la terre, des données de terrain, (iv) développer des standards et les meilleures pratiques de gestion durable, des biens et services autour de l’information. La coordination serait du ressort des institutions à vocation avérée et de même portée. Cette organisation aurait le mérite d’harmoniser toutes les questions de base (toponymie, protocoles expérimentaux, choix des données) en vue de faciliter ultérieurement les comparaisons et la production d’informations.
• procéder à un renforcement des capacités en accentuant la formation des acteurs. Ce renforcement mettrait ainsi l’accent sur l’amélioration de la fiabilité et de la qualité des opérations de récolte, d’archivage, de traitement des données recueillies par les institutions nationales techniques mandatées et par les opérateurs privés, les Organisations non Gouvernementale (ONG) et les représentants de la société civile. Il s’effectuerait sur une revue de leur cadre institutionnel et juridique, l’établissement de chaînes de production en y introduisant des normes de qualité, à travers des formations techniques de longue ou courte durée pour les cadres, techniciens et les opérateurs. Des formations aux Principes, Critères et Indicateurs (PCI) de l’Organisation Africaine du Bois (OAB) et l’OIBT seraient à renouveler, ainsi que celles relatives à la certification et aux méthodes et techniques des audits forestiers.
• rechercher la contribution de l’ensemble des acteurs, soutenir les universités, grandes écoles et instituts supérieurs à utiliser l’information la plus récente sur l’aménagement des forêts et sur les PCI OAB/OIBT. Encourager les organismes nationaux et internationaux à réaliser des travaux de recherches sur les indicateurs difficiles à mesurer.
• utiliser les critères et indicateurs comme base d’information nationale sur l’aménagement durable des forêts auprès des acteurs (administration, ONG, opérateurs économiques, organismes internationaux)