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Les conséquences des investissements et des échanges de la Chine avec l’Afrique font l’objet de nombreuses conjectures. Le projet du CIFOR intitulé « Chinese trade and investment in Africa » (Le commerce et les investissements chinois en Afrique) cherche à comprendre les effets du rôle de la Chine dans la variation des flux des échanges mondiaux et des politiques d’investissement vers les forêts de deux régions écologiques africaines, à savoir le bassin du Congo et les forêts d’Afrique australe, en ciblant les secteurs ayant un impact potentiel direct sur les forêts : les mines, les activités forestières et agricoles. À l’échelle mondiale, le nombre de fusions-acquisitions (M&A) réalisées par des sociétés chinoises a augmenté ces dernières années. L’Afrique est la deuxième destination la plus fréquente en matière de fusions-acquisitions minières, et des études font état d’un intérêt accru dans l’activité de M&A en Afrique. Les M&A les plus répandues sont les activités pétrolière et minière. D’autres études sont nécessaires pour établir une base de données complète sur les investissements chinois réellement réalisés en Afrique. Les fusions-acquisitions méritent également d’être étudiées car elles constituent un moyen de plus en plus utilisé par les sociétés chinoises pour investir à l’étranger.